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Soleil de plomb sous le ciel du Model Club du Chaufour lors du traditionnel show de la mi-août, et ce ne sont pas les barmans de service qui me contrediront : c’était show devant et chaud partout !

Ce grand classique des vacances s’est donc déroulé idéalement pour tout le monde, d’autant que le vent, parfois gênant à Chapelle quand il vient « des arbres de derrière » a eu le bon goût de souffler gentiment depuis les champs d’en face, quand il n’était pas carrément dans l’axe… idéal, je vous dis !

S'il est un hélicoptère mythique parmi tous, c'est bien
le Bell UH-1D connu également sous le surnom familier de "
Huey " ou encore " Iroquois ".
Utilisé sur tous les fronts, et principalement au Vietnam, cet
hélico est une véritable légende vivante.
Actuellement, il est toujours en service dans des versions modernisées,
tant civiles que militaires. Même la Nasa l'utilise. C'est d'ailleurs
cette décoration que j'ai choisie.

Mais comment font donc les modélistes du Model Club Famenne pour hériter d’une telle météo chaque fois qu’ils organisent leur show annuel ? La date, bien sûr, qui est d’ailleurs la même depuis vingt ans ce qui, d’après le secrétaire Alexis Galerin, est l’une des clefs du succès de la manifestation… Bonjour la crème solaire et le coups de soleil quand même !

Rendez-vous habituel des modélistes hennuyers chaque début août, le show du club de Bernissart a la réputation d’être un repaire de copains n’attendant que ce prétexte pour se retrouver une fois de plus. D’ailleurs, ce n’est pas difficile : prenez la plupart des clubs bien connus dans le Hainaut et n’allez pas beaucoup plus loin : ils étaient tous représentés à Bernissart ce jour-là !

Pas bien vieux, le club des Jardins du Modélisme mais, 120 membres et une piste pareille, cela promettait un show intéressant d’autant que, une fois de plus, la météo faisait sourire tout le monde… Hé bien, pari tenu, et bien tenu !

Bravo, déjà, pour des points d’organisation tels que un emplacement réservé pour chaque modèle ou les T-shirts Coach & Sécurité d’un jaune pétant : on aimerait voir cela un peu plus souvent. Et, tant que j’y pense, voilà encore un club qui a le soleil dans le dos durant l’après-midi, les veinards !

Pratiquant exclusivement le vol électrique, il est bien clair qu'à part les planeurs ou quelques kits d'avions prévus pour, il existe peu de modèles sortant de l'ordinaire aux catalogues de nos fabricants. Si en plus on désire des avions de taille correcte (entre 1,40 m et 2 m) c'est pratiquement le désert !

C'était l'été 2001. Nous étions les 2 seuls à être venu au terrain cet après-midi ensoleillé. Après quelques vols bien sages, je commence à un peu m'exiter avec ma pico-jet (renforcée fibre de verre) et j'entame des radadas féroces vent dans l'pet. Je lance même un "je vais t'exploser la g..." à mon copain qui, relevant le défit, s'élance sur la piste et commence à me narguer. Je me concentre (un peu trop) sur ma pico et ne réalise pas que je ne lui laisse quasi aucune chance de l'éviter !

Etant tout le temps confronté au problème de la mise en altitude des petits planeurs, je décidais d'installer un corchet de remorquage dans mon Falco (ce fut d'ailleur assez fastidieux tant le fuselage était déja rempli!). Chose faite, je pris rendez-vous avec mon ami Thomas sur notre aire de jeux favorite. Heureux de pouvoir effectuer une remorquage avec ce planeur que je n'avait jamais piloté qu'en pente, j'ai eu tendance à un peu trop m'emballer...

Moi aussi cela m'est arrivé...

Il y a plusieurs années, j'ai fait mes premiers vols avec un planeur Filius motorisé, pour sa mise sur orbite, par un vieux Cox 0.8 en pylône . Celui-ci tournait comme une horloge. Il fallait simplement s'y reprendre systématiquement à trois ou quatre fois avant qu'il veuille bien démarrer.

Ce jour là, nous venions d'étrenner notre treuil électrique. Les planeurs du club étaient de sortie et les treuillages se succédaient à bonne cadence.
Mes deux fils n'étaient pas en reste et avaient même engagé un petit concours familial. Arrive le tour de Pascal, l'aîné. Il accroche l'anneau du treuil au planeur, l'émetteur d'une main, le pied sur la pédale et c'est parti.

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